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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

1 juin 2007 5 01 /06 /juin /2007 11:16
sebaoundsk.jpg
Faut voter Sébaoun quoi !
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31 mai 2007 4 31 /05 /mai /2007 09:26
Point presse du PS par Benoît Hamon
WebTV du PS, mercredi 30 mai 2007 | 30 mai 2007

Le député européen est revenu lors du point presse quotidien de campagne sur l'annonce par Nicolas Sarkozy d'une déduction fiscale pour les emprunts immobiliers en cours en vue de l'achat d'une résidence principale, lors de son discours au Havre, le 29 mai : "une nouvelle démonstration de la politique inégalitaire du gouvernement". Benoît Hamon a, par ailleurs, commenté la situation de Lagardère, actionnaire du groupe EADS, soupçonné de délit d'initié.
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30 mai 2007 3 30 /05 /mai /2007 10:28
Henri Emmanuelli invité du Grand Jury
RTL/LCI/Le Figaro | 30 mai 2007

ligne
Le député socialiste accuse le gouvernement de préparer des "cadeaux fiscaux à certaines catégories privilégiées". Il exhorte le PS au rassemblement. Le député socialiste Henri Emmanuelli a accusé dimanche 27 mai le gouvernement de préparer "des cadeaux fiscaux à certaines catégories privilégiées", par des mesures qui selon lui n’apporteront rien à la croissance.

 

Les vidéos de l’émission :

- Partie 1 :

- Partie 2 :

- Partie 3 :

"On est dans une fiscalité d’opportunité en faveur de certaines catégories", mais "cela ne sera pas favorable à la croissance", a-t-il déclaré à propos du projet de détaxer les heures supplémentaires, lors de l’émission Le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.

 

Interrogé sur le projet de déduction fiscale des intérêts d’emprunts immobiliers pour les résidences principales, Henri Emmanuelli a jugé que cette mesure allait "diminuer l’impôt progressif".

 

Croissance/dette

 

"Je ne pense pas qu’elle sera favorable à la croissance", a-t-il ajouté. Le gouvernement ne pourra pas faire reculer les déficits et diminuer la dette, car "il va faire des cadeaux fiscaux à certains catégories privilégiées, qui vont diminuer ses recettes", a-t-il dit.

 

Cette orientation du gouvernement de François Fillon se situe selon lui dans la "bonne vieille tradition conservatrice : donnons un peu plus d’argent aux riches, et ils vont fabriquer de l’activité. Et bien non, ils vont fabriquer de l’épargne."

 

Rassembler

 

Henri Emmanuelli a également appelé le Parti socialiste "à se rassembler" autour du premier secrétaire pour les législatives, rappelant à ceux qui envisageraient de prendre la succession de François Hollande que "le leader de ce parti de la gauche sera celui ou celle qui arrivera à rassembler les progressistes".

 

"Quand on se bat, c’est pour gagner", a expliqué le député socialiste des Landes. "Si les rapports de force rendent la victoire" aux législatives "peu probable, l’objectif c’est d’occuper un maximum de terrain pour en laisser un minimum à l’adversaire, à la fois pour résister mais aussi pour préparer la bataille suivante".

 

"Finalement, ni les projets des socialistes, ni le pacte présidentiel n’ont été agrées par les Français", a par ailleurs noté le député des Landes. "Donc, leur représenter une deuxième fois ce qu’ils n’ont pas voulu une première fois ne serait pas tout à fait adéquat".

 

Trop de choses

 

Selon lui, "il y avait dans le projet socialiste beaucoup de choses, peut-être trop, ce qui fait que l’on n’a pas vu l’ossature, on n’a pas vu émerger les parties les plus saillantes celles qui pouvaient être les plus attractives".

 

"Le spectacle qui a été offert" par le Parti socialiste depuis l’échec de Ségolène Royal "n’était pas tout à fait convenable, il était même inopportun par moment", a aussi jugé Henri Emmanuelli soulignant que "les défaites sont des moments de cruelles vérités".

 

Maintenant que "la mer se retire, on voit émerger les épaves", a-t-il observé. Et de filer la métaphore : "on voit les crabes sortir des trous (...) Le spectacle qu’on a eu sous les yeux n’était pas toujours à la hauteur de l’événement".

 

Leadership

 

"Nous devons être tous rassemblés autour du Premier secrétaire, que ce soit les membres du bureau, que ce soit les élus, que ce soit la candidate pour essayer de gagner cette bataille", a tonné Henri Emmanuelli. "La recherche de leadership à la veille d’une bataille me paraît quelque chose de ’bizarroïde’".

 

"La tradition de la gauche ce n’est pas d’être à la recherche du chef qui va le sauver. La tradition de la gauche, c’est le rassemblement, c’est la réflexion collective", a affirmé l’ancien Premier secrétaire du PS. "Sera leader de ce parti de la gauche, celui ou celle qui arrivera à rassembler les progressistes. Tout le reste c’est de la littérature de circonstance", a-t-il conclu. (AP)

 

Ces vidéos ne sont pas sous licence creative commons.

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28 mai 2007 1 28 /05 /mai /2007 09:28
Point presse du PS par Benoît Hamon
WebTV du PS, vendredi 25 mai 2007

A l'occasion du point presse quotidien de campagne, Benoît Hamon est revenu sur la session parlementaire de cet été convoquée par le gouvernement qu'il considère comme celle de "tous les dangers pour les Français." Il s'est également félicité du recul de Nicolas Sarkozy sur la question de l'entrée de la Turquie dans l'Europe, "preuve d'engagements électoralistes qu'il ne tiendra pas."


Point presse du 25 mai : Benoît Hamon
envoyé par PartiSocialiste

Emmanuelli dénonce les cadeaux fiscaux

Le député socialiste accuse le gouvernement de préparer des "cadeaux fiscaux à certaines catégories privilégiées". Il exhorte le PS au rassemblement. 

Henri Emmanuelli (Sipa)

Henri Emmanuelli (Sipa)

Le député socialiste Henri Emmanuelli a accusé dimanche 27 mai le gouvernement de préparer "des cadeaux fiscaux à certaines catégories privilégiées", par des mesures qui selon lui n'apporteront rien à la croissance.
"On est dans une fiscalité d'opportunité en faveur de certaines catégories", mais "cela ne sera pas favorable à la croissance", a-t-il déclaré à propos du projet de détaxer les heures supplémentaires, lors de l'émission Le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.
Interrogé sur le projet de déduction fiscale des intérêts d'emprunts immobiliers pour les résidences principales, Henri Emmanuelli a jugé que cette mesure allait "diminuer l'impôt progressif".

Croissance/dette
"Je ne pense pas qu'elle sera favorable à la croissance", a-t-il ajouté. Le gouvernement ne pourra pas faire reculer les déficits et diminuer la dette, car "il va faire des cadeaux fiscaux à certains catégories privilégiées, qui vont diminuer ses recettes", a-t-il dit.
Cette orientation du gouvernement de François Fillon se situe selon lui dans la "bonne vieille tradition conservatrice: donnons un peu plus d'argent aux riches, et ils vont fabriquer de l'activité. Et bien non, ils vont fabriquer de l'épargne."

Rassembler
Henri Emmanuelli a également appelé le Parti socialiste "à se rassembler" autour du premier secrétaire pour les législatives, rappelant à ceux qui envisageraient de prendre la succession de François Hollande que "le leader de ce parti de la gauche sera celui ou celle qui arrivera à rassembler les progressistes".
"Quand on se bat, c'est pour gagner", a expliqué le député socialiste des Landes. "Si les rapports de force rendent la victoire" aux législatives "peu probable, l'objectif c'est d'occuper un maximum de terrain pour en laisser un minimum à l'adversaire, à la fois pour résister mais aussi pour préparer la bataille suivante".
"Finalement, ni les projets des socialistes, ni le pacte présidentiel n'ont été agrées par les Français", a par ailleurs noté le député des Landes. "Donc, leur représenter une deuxième fois ce qu'ils n'ont pas voulu une première fois ne serait pas tout à fait adéquat".

Trop de choses
Selon lui, "il y avait dans le projet socialiste beaucoup de choses, peut-être trop, ce qui fait que l'on n'a pas vu l'ossature, on n'a pas vu émerger les parties les plus saillantes celles qui pouvaient être les plus attractives".
"Le spectacle qui a été offert" par le Parti socialiste depuis l'échec de Ségolène Royal "n'était pas tout à fait convenable, il était même inopportun par moment", a aussi jugé Henri Emmanuelli soulignant que "les défaites sont des moments de cruelles vérités".
Maintenant que "la mer se retire, on voit émerger les épaves", a-t-il observé. Et de filer la métaphore : "on voit les crabes sortir des trous (...) Le spectacle qu'on a eu sous les yeux n'était pas toujours à la hauteur de l'événement".

Leadership
"Nous devons être tous rassemblés autour du Premier secrétaire, que ce soit les membres du bureau, que ce soit les élus, que ce soit la candidate pour essayer de gagner cette bataille", a tonné Henri Emmanuelli. "La recherche de leadership à la veille d'une bataille me paraît quelque chose de 'bizarroïde'".
"La tradition de la gauche ce n'est pas d'être à la recherche du chef qui va le sauver. La tradition de la gauche, c'est le rassemblement, c'est la réflexion collective", a affirmé l'ancien Premier secrétaire du PS. "Sera leader de ce parti de la gauche, celui ou celle qui arrivera à rassembler les progressistes. Tout le reste c'est de la littérature de circonstance", a-t-il conclu. (AP)
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24 mai 2007 4 24 /05 /mai /2007 14:51
"Pour prendre la tête du PS, 'DSK' et Royal pourraient miser sur leurs jeunes lieutenants"
LEMONDE.FR | 23.05.07 | 19h28 • Mis à jour le 24.05.07 | 15h03

L'intégralité du débat avec Michel Noblecourt, éditorialiste au "Monde", jeudi 24 mai, à 10 h 45.

rise20 : Pourquoi M. Hollande ne veut-il pas se représenter à la tête du PS ?
Michel Noblecourt : François Hollande est premier secrétaire du PS depuis novembre 1997. Il est en passe de battre le record détenu jusqu'à présent par François Mitterrand, qui, lui, est resté un peu moins de 10 ans à la tête du PS, et celui de Lionel Jospin, qui, lui, a été 2 fois secrétaire du PS. Donc ce n'est pas une surprise. F. Hollande avait indiqué, lors du dernier congrès du PS en novembre 2005, que ce serait son dernier mandat.

 

 

Ce qui s'est passé, c'est que, évidemment, la date de son départ effectif était un peu indexée sur le résultat de l'élection présidentielle. Si Ségolène Royal avait été élue, F. Hollande aurait quitté la direction du PS très rapidement, pour prendre d'autres fonctions. Là, le problème devant lequel il était placé, c'est que comme cette élection a été une défaite pour le PS, automatiquement, les tirs se sont concentrés sur lui. Il a été jugé comme le principal responsable de la défaite, donc il y avait une très forte pression sur lui.

 

On peut imaginer que, là, il a voulu un peu empêcher cette pression de monter encore pendant les législatives en indiquant que de toute façon il s'en irait au prochain congrès, normalement prévu en novembre 2008.

 

diogene : Quel rôle jouera François Hollande lorsqu'il quittera son poste de premier secrétaire du PS ?
Michel Noblecourt :
Je pense que son avenir politique sera de peser sur l'orientation du PS. Il continuera à jouer un rôle. Si le congrès a lieu à la date prévue, ce qui n'est pas acquis, en novembre 2008, il aura été onze ans premier secrétaire. Il ne va pas disparaître dans une trappe. Je pense qu'il sera toujours maire de Tulle.

 

Le schéma que je décrivais tout à l'heure de cette fédération, de cette nouvelle alliance de la gauche au centre, il en parle lui-même. Il a évoqué la nécessité de créer un grand parti. Il peut, à l'intérieur de cette coalition, essayer de trouver sa place. Ensuite, la question de ses relations politiques avec Ségolène Royal se posera peut-être au sein de cette nouvelle coalition.

 

 
 

Jean : Puis-je savoir de quelle manière va être choisi le prochain secrétaire du PS ?
Michel Noblecourt :
Il sera choisi par un vote des militants du PS. C'est une procédure qui a été instaurée en 1995, lorsque Lionel Jospin, après son échec à l'élection présidentielle de la même année, a repris la direction du parti. Il a introduit une réforme : l'élection du premier secrétaire par l'ensemble des militants du PS. C'est donc sous cette forme que F. Hollande a été élu en 1997, réélu en 2000, en 2003, en 2005. Son successeur devra donc se soumettre à la même procédure.

 
 

Catherine Fourcade : Quelle est l'influence du vote des nouveaux adhérents, ceux issus de la campagne d'adhésion à 20 € ?
Michel Noblecourt :
Cette campagne a provoqué effectivement un afflux de nouveaux adhérents, à tel point qu'au moment de la primaire socialiste, pour la désignation du candidat à l'élection présidentielle, il y avait 220 000 adhérents qui étaient électeurs. Il y en avait à peu près 100 000 de plus que lors du congrès du Mans en novembre 2005. Depuis, d'autres adhérents ont rejoint le PS, qui a flirté avec les 300 000 adhérents. On ne sait plus très bien son nombre d'adhérents. Il faut savoir que cette formule très avantageuse d'adhésion était tout à fait temporaire. Donc théoriquement, il n'est pas prévu qu'elle soit reconduite.

 

Il n'est donc pas acquis que le PS réussisse à conserver ce nombre d'adhérents, surtout après sa double défaite : la défaite à la présidentielle et celle probable aux législatives. Ce ne sont pas des facteurs qui conduisent à une forte implication des militants, il est donc possible qu'il y ait une érosion. Sur la sympathie des nouveaux adhérents pour S. Royal, elle est évidente. Une grande partie d'entre eux ont voté pour elle et sont venus au PS pour voter pour elle. S'ils restent, ils pèseront certainement d'une façon décisive dans le choix du futur patron du PS.

 

Viking : Qui serait le plus bénéfique pour le PS comme secrétaire : un présidentiable, ou un homme ou une femme qui rassemble, sans ambition personnelle marquée ?
Michel Noblecourt :
L'idée de François Hollande, qu'il n'a pas réussi à imposer quand il était en responsabilité, c'était que le candidat naturel du PS était son premier secrétaire. En fait, on s'aperçoit que cette situation a été plutôt rare au PS, puisque seul F. Mitterrand, lorsqu'il était candidat en 1981, était à ce moment-là premier secrétaire du PS. En 1988, il s'est représenté. En 1995, Lionel Jospin s'est présenté à l'Elysée à l'issue d'une primaire qui l'avait opposé au premier secrétaire du PS en place, Henri Emmanuelli. Et en 2002, Lionel Jospin n'était pas premier secrétaire, puisqu'il était premier ministre.

 

Maintenant, c'était notamment une position défendue par François Hollande après la défaite à la présidentielle, on revient à un schéma où le premier secrétaire devrait être le candidat naturel du PS à l'élection présidentielle. Mais en même temps, ce n'est pas forcément quelque chose qui va s'imposer. François Hollande ne sera plus premier secrétaire, et je ne suis pas sûr qu'il ait abandonné toute ambition de se présenter à la présidentielle. Ségolène Royal à mon avis a peu de chances d'être premier secrétaire, et on sait qu'elle désire se représenter en 2012.

SÉGOLÈNE ROYAL OU DOMINIQUE STRAUSS-KAHN ?

 

Ben : Au-delà de leur opposition actuelle, DSK et Ségolène Royal ne sont-ils pas paradoxalement les plus compatibles au PS ? Leur volonté de rénovation, l'une sur la manière de faire de la politique et l'autre sur le contenu idéologique, ne les rapproche-t-elle pas ? Une alliance est-elle possible ? Une direction collective est-elle possible ?
Michel Noblecourt :
Sur le rapprochement, oui, ça me paraît tout à fait possible. Au niveau des idées, si l'on prend celles qui ont été avancées par ces deux personnalités, il y a des convergences, notamment une convergence importante sur la nécessité de rénover le PS, de redéfinir le logiciel idéologique du PS. Après, sur les solutions avancées par l'une et par l'autre, il y a des divergences.

 

Ségolène Royal ne s'est jamais proclamée sociale-démocrate, à la différence de DSK. Elle n'a pas non plus conduit une analyse sur la nouvelle façon de regarder l'économie de marché, de voir précisément quel pouvait être le rôle de l'Etat. Elle a plutôt privilégié la décentralisation. Et elle s'est davantage avancée que DSK sur les questions de la démocratie sociale et sur la réformes des institutions de la Ve République. Il y a donc des différences entre eux, mais qui à mon avis ne sont pas insurmontables.

 

Après, c'est une bataille d'ego, de personnalités. Chacun voudrait conduire cette rénovation, et évidemment il y en a un de trop. Direction collective, je n'y crois pas du tout. Les directions collectives, si on regarde ce qui s'est passé dans les rares cas où elles ont été mises en oeuvre, n'ont jamais bien fonctionné. Elles supposent une homogénéité rarement trouvée.

 

 

 

 
 

Je pense que le PS devra reconduire son schéma de direction actuel, celle d'un homme ou d'une femme au poste de premier secrétaire. Il faudrait dissocier dans ce débat le PS d'un côté et l'ensemble de la gauche, de l'autre. Quelle gauche demain ? quelles alliances ? quel PS ? Il y a un double débat, une double reconstruction à faire.

sandra :
Un récent sondage indiquait que les militants socialistes considèrent de loin Ségolène Royal comme la personnalité la plus à même de conduire la gauche à l'avenir, tandis que l'ensemble des Français donnerait plutôt un avantage à Dominique Strauss-Kahn. Comment expliquez-vous la différence d'opinion entre les militants socialistes et l'ensemble des Français ?
Michel Noblecourt :
La différence d'opinion, c'est que je pense que les deux personnalités en question ne sont pas perçues de la même manière.

DSK est quelqu'un qui est connu pour s'être impliqué depuis de nombreuses années dans la vie du PS. Il a tenté d'incarner notamment lors de la primaire de 2006 une voie sociale-démocrate et donc, il est apparu effectivement comme un agent possible de la rénovation du PS.

 

Ségolène Royal a également cette image de rénovation, c'est là-dessus qu'elle a connu son succès. Mais elle apparaît plus à la marge du PS.
C'est quelqu'un qui ne s'est jamais impliqué dans l'appareil du PS, et de plus, elle a construit sa campagne en interne et, lors de l'élection, souvent en opposition à la fois avec l'appareil et un certain nombre de dogmes socialistes. Mais il apparaît que, pour les sympathisants socialistes, Ségolène Royal reste plébiscitée. Elle a conservé cette image d'électron libre prêt à bousculer les dogmes et les tabous socialistes qui a fait son succès pendant la campagne présidentielle.

 
 

pierrot : En quoi les programmes de Royal et DSK sont-ils différents ? et leur vision de la rénovation à mener ?
Michel Noblecourt :
DSK s'est beaucoup plus avancé sur la rénovation du PS que Ségolène Royal. DSK a affiché comme objectif ce qu'il a appelé un réformisme radical, qu'il a ensuite présenté comme une rénovation sociale-démocrate avec un PS qui s'assume ainsi véritablement, même si cela pose un certain nombre de questions par rapport au modèle social-démocrate.

 

Mme Royal s'est beaucoup moins occupée de l'outil que représente le PS. Elle se place plus au niveau d'une rénovation de la gauche dans son ensemble, en l'invitant à revisiter ses fondamentaux, qu'il s'agisse de son rapport à la société, à la mondialisation, au travail, à l'économie de marché, à l'Europe.

 

Le tournant de Ségolène Royal après le premier tour correspondait en fait à une nécessité mathématique, dans la mesure où la gauche est à un niveau très faible, puisque l'ensemble de ses candidats n'avait réuni que 36,44%, niveau le plus faible depuis 1969. Donc elle a été obligée, pour avoir une chance d'être élue, de se tourner vers l'électorat de Bayrou. Il lui fallait l'apport d'une majorité des électeurs de celui-ci pour pouvoir l'emporter. Ce qui l'a conduite à prendre des initiatives, à aller jusqu'à envisager la participation de ministres venant de l'UDF dans son éventuel gouvernement. Dans cette affaire, c'était donc un calcul électoral. Nécessité fait loi. Elle a été contrainte à cette opération, mais celle-ci n'a pas été pensée en termes plus idéologiques. Cela supposerait que le PS se redéfinisse, se rénove, se refonde, mais aussi que le centre décline clairement son identité et dise explicitement quelle est sa vision de la société, de ses rapports avec la droite, par exemple.

beteya : Mme Royal a-t-elle une chance de succéder à son compagnon à la tête du PS ?
Michel Noblecourt : Sur le papier, oui, puisque si elle conserve le score qui était le sien lorsqu'elle a été désignée candidate (60,65% des suffrages des militants), cette audience dans le PS, elle peut tout à fait s'imposer comme premier secrétaire. Mais je ne suis pas sûr que ce soit son ambition. Pour deux raisons : la première, c'est qu'elle n'est pas une familière de la vie d'un parti. Elle a toujours évolué en marge de l'appareil socialiste. Elle s'est même dressée plusieurs fois contre lui au moment de la primaire, et on a vu dans sa campagne qu'il y a eu des dysfonctionnements entre elle et le PS.

 

 

 

 

Donc je pense que la direction du PS n'est pas vraiment sa tasse de thé. Elle préférerait avoir un proche, un fidèle à la tête du parti, dans une relation moins complexe que celle qui était la sienne avec l'actuel premier secrétaire, dans la mesure où c'est son compagnon.

 

Deuxième raison : elle vise plus haut. Ce qui l'intéresse, c'est la reconstruction d'une nouvelle gauche, avec de nouvelles frontières. C'est un peu ce qu'elle a dit après sa défaite. Je pense que l'idée qu'elle a en tête, c'est une sorte de fédération, d'arc-en-ciel réunissant plusieurs familles politiques dans une sorte de coalition qui pourrait aller du PS au centre, en passant par un certain nombre de formations qui se trouvent à l'heure actuelle à la gauche du PS. Dans l'idéal, il faudrait faire venir ce qui reste du PC, les amis de J.-P. Chevènement, et peut-être une partie du courant altermondialiste qui a tenté de s'agréger autour de Bové dans sa campagne. L'extrême gauche de Besancenot, cela m'étonnerait, car elle n'est pas intéressée par le pouvoir.

Je pense que l'ambition de Ségolène Royal serait plutôt de prendre la tête de cette coalition, plutôt que de s'engager dans une bataille d'appareil pour prendre la direction du PS. Cette fédération, c'est ce qui s'était fait en 1965. F. Mitterrand avait créé la Fédération de la gauche démocrate et socialiste, qui comprenait plusieurs partis, dont le PS, mais sans le PC et sans le centre.

 
 

Legrec : Dominique Strauss-Kahn peut-il réellement prendre le poste de Premier Secrétaire du PS après sa lourde défaite (partagée par Laurent Fabius) lors de la primaire interne du PS en novembre dernier ?
Michel Noblecourt :
Je ne suis pas totalement convaincu que DSK veuille être premier secrétaire. Il ne l'a pas dit, il a dit qu'il voulait jouer un rôle important dans la rénovation du PS. Je pense qu'en tout état de cause, à moins de bénéficier du soutien des amis de Ségolène Royal et de François Hollande, ses chances de l'emporter seraient faibles. Il faut savoir que DSK n'avait pas déposé de motion au congrès du Mans, et lors de la primaire, il a été lourdement battu. Il avait obtenu 40 points de moins que Ségolène Royal. Sur le papier, il a donc peu de chances de devenir premier secrétaire. Lui aussi peut choisir la même méthode que Mme Royal et essayer de mettre un proche à la tête du PS.

 

Bibi : Quel est l'avenir politique de Laurent Fabius ?
Michel Noblecourt :
L'avenir politique de Fabius, je pense qu'il est plutôt derrière lui... Fabius a connu pas mal d'échecs dans la dernière période, il n'a pas réussi à créer une dynamique ni autour de la gauche ni autour de sa personne. Il avait présenté une motion au congrès du Mans en 2005. Il avait été lourdement battu, avec 21 % des suffrages. Et encore plus lourdement battu à la primaire socialiste (environ 18 %). Son courant traverse un peu une crise existentielle, et certains de ses amis commencent à se demander s'il ne faut pas envisager d'autres voies pour rénover le PS.

 

 
 

LES CHANCES DE LA NOUVELLE GÉNÉRATION
Renouveau
:
Quels sont les quadras en situation pour diriger le PS ? Manuel Valls ? Arnaud Montebourg ? Vincent Peillon ?
Michel Noblecourt :
Manuel Valls a des atouts incontestables, car effectivement, c'est un jeune, qui incarne bien la relève générationnelle. Il est maire d'Evry, député. Il a eu des responsabilités au conseil régional d'Ile-de-France. Il a eu des fonctions à la direction du PS. Il a l'avantage d'avoir été à différents moments proche de la plupart des dirigeants du PS : Jospin, Hollande, DSK. Il a été même à un moment proche de Fabius, puisqu'il s'était prononcé pour le non à la Constitution européenne. Il a donc eu des alliances variées dans le PS et incarne aussi parfaitement une volonté de rénovation du PS. C'est donc un candidat qui à mon avis pourrait convenir à DSK.

 

Arnaud Montebourg, c'est plus compliqué, car lui était vraiment dans la minorité du PS. Il faut se souvenir qu'au congrès du Mans, il avait refusé la synthèse, et qu'ensuite, il s'est rallié à Ségolène Royal. Mais je pense que la popularité de Montebourg dans le PS est assez faible, qu'il désoriente souvent les militants par des prises de position jugées parfois un peu trop opportunistes. Par ailleurs, il a un grand problème, celui de se faire réélire député dans sa circonscription de Saône-et-Loire, sachant que Ségolène Royal y a été battue par Sarkozy le 6 mai. Il a donc un combat difficile à mener, et s'il était battu, cela lui couperait la voie d'un poste de premier secrétaire du PS pour un moment.

 

Quant à Vincent Peillon, lui aussi, comme Valls ou Montebourg, incarne la nouvelle génération de quadras dont le PS a fortement besoin à mon avis. Il a aussi des avantages en ce sens qu'il a toujours été favorable, depuis 1994, à la rénovation du PS. C'est chez lui un combat très ancien. Il s'est impliqué dans la fondation du Nouveau Parti socialiste, courant qui portait cette volonté de rénovation du parti. Il a aussi un problème électoral : se faire élire député. Par ailleurs, son parcours a été un peu sinueux par rapport aux différents courants du PS dans la dernière période, dans la mesure où il a soutenu François Hollande, a été son porte-parole, a ensuite milité pour le non au référendum sur la Constitution européenne. Ensuite il s'est fâché avec Montebourg au congrès du Mans. Puis il s'est rapproché de Ségolène Royal. Son principal atout aujourd'hui, c'est qu'il est devenu un proche de Mme Royal. De même que DSK pourrait être tenté de jouer la carte Valls, Ségolène Royal pourrait être tentée de jouer la carte Peillon.

 

Autre carte que Ségolène Royal peut jouer, peut-être plus sûre au niveau du résultat mais qui aurait l'inconvénient de ne pas opérer cette relève générationnelle : la carte de François Rebsamen. C'est le n° 2 du PS actuellement, il est maire de Dijon, il n'est pas député, et au PS c'est celui qui a la responsabilité des fédérations. C'est un homme d'appareil, qui connaît bien les fédérations socialistes. Il avait l'avantage d'être à la fois proche de Ségolène Royal et de François Hollande, et qui pourrait donc se poser un peu en candidat du consensus, pour justement permettre aux différents courants du PS de se retrouver. Mais son principal inconvénient, c'est que ce n'est pas un quadra, il ne peut pas incarner ce renouvellement générationnel qui semble très désiré par les militants socialistes.

 

Jean-Louis Bianco, je n'y crois pas du tout. Il a le même avantage que Rebsamen car il est proche de Ségolène Royal, mais il ne faut pas négliger le fait qu'il est de 1943, il a donc 64 ans. Il a été collaborateur de Mitterrand, ministre, il est maintenant député, mais il n'a jamais joué de rôle dans l'appareil du PS.

 
 

gerard : Que pensez-vous de la "tête montante" du PS : Benoit Hamon ?
Michel Noblecourt :
La tête montante, je ne sais pas. C'est un jeune militant qui a commencé sa carrière comme président du Mouvement des jeunes socialistes. Il a été très proche de Martine Aubry. Il était très hostile au départ à Ségolène Royal et soutenait plutôt la candidature de Jospin. Il était également partisan du "non" au référendum de 2005. Il a l'avantage d'être très jeune, puisqu'il a 30 ans [correction : ce jeune homme va avoir 40 ans en juin 2007], mais je pense que c'est trop jeune. Il a besoin de faire un peu ses classes, son chemin dans le PS avant d'envisager d'en être le premier secrétaire. Il fait l'apprentissage de la vie politique, il est député européen.

 

Autre inconvénient : il avait soutenu Fabius lors de la primaire socialiste, donc il est un peu marqué de ce côté-là. Je pense donc que ses chances sont très limitées. Mais c'est un jeune très talentueux qui peut figurer dans la direction du PS, qui a besoin de jeunes pour incarner la nouvelle génération. Et les trentenaires ne sont pas très nombreux au PS.

Mimi : Qui va prendre la tête du PS, un petit pronostic ?
Michel Noblecourt : C'est un peu difficile à dire, car il faut déjà savoir quand le congrès a lieu. Si le PS connaît une lourde défaite aux législatives, il se pourrait que le congrès ait lieu au début 2008. Je pense qu'aujourd'hui, la personne qui aurait le plus de chance d'être premier secrétaire, c'est Rebsamen.

 

 

 

 

Mais en même temps, je pense que la compétition va se déplacer assez rapidement entre des plus jeunes. Elle pourrait opposer Valls et Peillon, et dans cette hypothèse, je donnerais un avantage à Manuel Valls. Si la défaite aux législatives est relative et que le congrès a lieu en novembre 2008, cela redistribuera les cartes. Là, ce serait une nouvelle génération qui prendrait la relève.

Chat modéré par Anne-Gaëlle Rico
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24 mai 2007 4 24 /05 /mai /2007 08:28
manuelvalls.jpgCe matin sur France Inter, sous l'intitulé "le PS entre en campagne : la nouvelle génération veut du changement à la tête du parti" Manuel Valls pour une "gauche moderne, renouvelée et populaire", nous avons eu droit à un numéro de trapéziste blairo-ségolèniste auquel finalement Manuel Valls avait habitué ceux qui le connaissent depuis quelques temps.
Le candidat aux législatives dans la 1ère circonscription de l'Essonne, député et maire d'Evry, s'est ingénié pendant 30 minutes à réaliser une synthèse de la droite sociale-libérale et blairiste du Parti socialiste, tout en disqualifiant chacun de ses tenants pour bien démontrer que lui-seul, jeune et vierge, pouvait incarner le renouvellement comme futur premier secrétaire, renouvellement une fois de plus confondu avec la rénovation et la refondation du Parti socialiste.
Ainsi il a cité tous ceux dont il espère pouvoir négocier à un moment ou un autre le soutien, qu'ils soient de l'ancienne - DSK, Delanoë, Royal, Ayrault, Peillon, Montebourg - ou de la nouvelle génération - Najat Belkacem, Faouzi Lamdaoui ou Barbara Romagnan (et sans doute au corps défendant de cette dernière). en premier lieu, il a dénoncé comme il le fait dans l'hebdomadaire de droite Le Point, tous ces compromis, synthèses, le fait que l'on est privilégié le rassemblement et l'unité (un comble quand on sait qu'il fut de ceux qui n'ont cessé de nous agresser parce que certains d'entre nous auraient mis en danger l'unité du PS) bref la mollitude imposée par François Hollande, odieux premier secrétaire qui n'a pas voulu transformé le PS en 5 ans, et qui fut suivi dans cette stratégie par quasiment tous ceux qu'il a cité en exemple : DSK, Delanoë, Ayrault, Royal...
Sur la candidate malheureuse à l'élection présidentielle, dont il fut un soutien tardif, il lui dénit toute prétention au leadership socialiste pour avoir créer un hiatus dans la campagne avec le Parti socialiste, induisant par ailleurs un engagement tardif dans la campagne législative alors qu'elle promettait le 6 mai au soir, sourire aux lèvres, de continuer le combat. Mais finalement, Manuel Valls salue les "vraies intuitions" de l'ex-candidate et la rejoint dans son analyse de la société française et donc dans son erreur ! La campagne a été forte sur des bonnes thématiques selon lui : autorité, valeur travail, ordre juste. Dans son exposé, il énumère une fois l'ordre juste, deux fois l'autorité, une fois la protection, deux fois la sécurité, trois fois la valeur travail, une fois le refus de l'assistanat et l'individualisme, mais seulement une fois la promotion sociale et la transformation sociale. Le processus de transformation en new Labour et montré en exemple et d'ailleurs Valls dit qu'il faut avoir maîtrise et méthode pour la rénovation du parti, méthode à regarder en Grande Bretagne.
Il s'étonne enfin que la plateforme législative du PS soit distincte du pacte présidentiel de Ségolène Royal, qui a rassemblé 47% des suffrages ; faut-il lui rappeler que les 47% n'ont pas forcément adhéré à ce pacte mais ont cherché avant tout à faire barrage à Nicolas Sarkozy ?
Faut-il également lui dire que ce n'est pas en faisant la liste des handicaps du Parti socialiste qu'on permet à ses petits camarades d'être en position confortable pour mener campagne sur le terrain et se faire élire ? cette opération, suposée mettre fin à la langue de bois pour écouter les électeurs, s'apparente avant tout à "comment compliquer la tâche de tous ceux qui s'ils étaient élus pourraient me faire de l'ombre dans le prochain congrès ?". On ne rénove pas un parti dans les 2 semaines entre deux tours des présidentielles, on ne rénove pas un parti dans les 6 semaines de campagne pour les législatives ; ici il y a un prétexte fallacieux et surtout délétère de la part de ce nouveau candidat au poste de premier secrétaire, la rénovation prend du temps.
Mais ce qui est plus grave c'est la démission idéologique qu'induit le discours de Manuel Valls : parce que l'évolution d'une partie de l'électorat de droite et de l'électorat populaire tend à une radicalisation sécuritaire et autoritaire, il faudrait aujourd'hui avoir une attitude suiviste, une stratégie de renoncement. Encore une fois, rappelons-le, s'il ne faut abandonner aucun terrain, si la sécurité, nation ou l'autorité ne sont pas une propriété intellectuelle de la droite, ce n'est pas sur ces thèmes que notre électorat se mobilise, se rassemble et entre en dynamique. Pour gagner il nous faut être offensif socialement et économique, c'est que l'on nous attend et que nous apportons une valeur ajoutée, et c'est là que nous avons pêché dans la campagne précédente, et Manuel Valls reconduit cette même de tous les sociaux-libéraux à tendance autoritaire (Bockel et Royal essentiellement).
Encore une fois je me permets de citer le BILAN DES ENSEIGNEMENTS DU BAROMETRE BVA-BFM-LES ECHOS SUR LA CAMPAGNE ELECTORALE :
"un sort à plusieurs idées plus ou moins à la mode parmi les commentateurs selon lesquelles :
  • La très large victoire de Nicolas Sarkozy prouverait une droitisation de la société française ;
  • Ségolène Royal a perdu car elle a été «plombée» par le programme économique et social que lui imposait le PS ;
  • La «centrisation» était et est encore attendue par les électeurs de gauche et c’est pour ne pas l’avoir effectuée assez nettement que Ségolène Royal a perdu.
L’examen de nos études dément indéniablement chacune de ces trois «analyses». Il prouve au contraire que la gauche avait toutes ses chances de l’emporter mais qu’elle n’y est pas parvenue en n’assumant pas assez ses mesures et l’orientation idéologique et politique qu’elle induisait. C’est bien l’absence de lisibilité politique de la candidate sur les grands enjeux économiques et sociaux conjuguée à une propension à se « centriser » (entre-deux tours) voire à se « droitiser » (autorité, sécurité et drapeau) en faisant campagne sur les thèmes de son adversaire qui explique le mieux cette déroute.[...]
"... serait important pour Ségolène Royal de pouvoir faire entendre de façon claire et audible ses propositions en matière économique [...] Ségolène Royal pourra peut-être regretter d’avoir donner l’impression de désavouer les orientations fiscales souhaitées par son compagnon, François Hollande. [...] A l’instar de ce qu’a d’ores et déjà réussi Nicolas Sarkozy au sein de l’électorat de droite, c’est peut-être avec des annonces de ce type – polémiques et clivantes – que Ségolène Royal parviendra à fédérer un électorat potentiel, pour l’heure, encore très volatil. [...]
"Pourtant, la prééminence des enjeux sociaux sur les enjeux économiques avantage toujours la candidate socialiste. Les enjeux majeurs de cette campagne pour les Français étant bien plus sociaux qu’économiques, il
convient de relativiser la domination globale de Nicolas Sarkozy sur ceux-ci. [...] Or, Ségolène Royal est toujours dominante sur ces enjeux prioritaires, même si elle est en forte baisse [...]. La baisse enregistrée par Ségolène Royal sur ces enjeux prioritaires, tout particulièrement auprès des ouvriers, devrait sans doute inciter la candidate à réorienter son action et son discours dans cette voie, plutôt que dans celle de l’identité nationale, ou de l’insécurité, sujets nettement moins prioritaires pour les électeurs et sur lesquels Nicolas Sarkozy la domine structurellement.
"Le recul de Ségolène Royal s’explique essentiellement par une démobilisation du noyau dur de l’électorat populaire et de gauche au fur et à mesure de la campagne :
Seulement 61% des sympathisants de gauche la jugent plus crédible que Nicolas Sarkozy en moyenne sur nos 5 indicateurs (73% en déc.), et seulement 57% spécifiquement sur le chômage (74% en déc.). Inversement, Nicolas Sarkozy est plébiscité par 77% des sympathisants de droite au niveau global et par 76% d’entre eux en ce qui concerne spécifiquement le chômage.
- Les électeurs de François Bayrou, par ailleurs déjà sensiblement plus enclins à un vote Royal que Sarkozy sont tout aussi sévères à l’égard de cette dernière que la moyenne des Français concernant sa crédibilité économique et sociale. Il serait donc bien difficile et pas forcément «rentable», du fait de la démobilisation de l’électorat de gauche que cela pourrait induire, de trop en faire dans la conquête des voix centristes. [...] Royal perd contre Sarkozy alors que le programme économique et social du PS est jugé bien meilleur que celui de l’UMP.
Les principales mesures économiques et sociales prônées par Nicolas Sarkozy suscitent presque toutes l’adhésion d’une majorité de Français, à l’exception notable «du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant en retraite» (53% contre 43% y sont opposés). [...] Même des mesures que certains pensaient impopulaires, comme «la hausse de l’IR pour les plus hautes tranches» (72%) ou qui ont été parfois présentées comme trop autoritaires, comme «la reprise des aides versées aux entreprises délocalisant» (81%) suscitent une très forte adhésion.
Très populaires auprès des Français (76%) ces mesures semblent très mobilisatrices pour les sympathisants de gauche (86%) tout en étant fort appréciées des électeurs de François Bayrou (77%).
Ces derniers sont d’ailleurs plus nombreux (77% contre 66%) à soutenir les mesures du «pacte présidentiel» que celles du programme de Nicolas Sarkozy.
C’est donc sans doute davantage dans son programme, et son ancrage à gauche, que dans sa personnalité et son ouverture plus forte au centre que résident les principaux atouts de Ségolène Royal."

S'il faut effectivement aller vers la société, élargir la base sociale du Parti socialiste, alors cette méthode contredit toutes les analyses idéologiques de Manuel Valls, de Jean-Marie Bockel et de Ségolène Royal. Pour rassembler, mobiliser l'électorat de gauche et créer une dynamique, la Gauche doit parler essentiellement sur l'emploi, le pouvoir d'achat, le logement et l'éducation et ne pas donner l'impression que Nicolas Sarkozy défendrait"comme tout le monde" la valeur travail parce qu'il appelle à "travailler plus pour gagner plus". fred-1.jpgQu'est-ce qu'il a fallu attendre pour entendre dire que la valeur travail c'était déjà le travail pour tous, alors que Nicolas Sarkozy avait déjà développé son imposture partout et qu'il avait été le premier à lancer la perspective du plein emploi. Comment comprendre que l'ex-candidate puisse dire que la nomination de Hirsch, Jouyet et Kouchner au gouvernement est un hommage à son pacte présidentiel ? à ce compte, plus besoin de voter socialiste puisque Sarkozy "applique" le programme de Royal !!!
Là où on touche le délire c'est que sur le constat d'un Etat-Providence en crise et d'une sociale-démocratie dépassée, Manuel Valls et quelques autres nous propose l'abdication idéologique et culturelle devant la droite. Gardez moi de mes amis, mes ennemis je m'en occupe !
Frédéric FARAVEL

 

 

Valls : Hollande "doit céder sa place après les législatives"
NOUVELOBS.COM | 24.05.2007 | 07:36

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Pour le député PS de l'Essonne, proche de Lionel Jospin, le premier secrétaire du PS doit partir, pour que le processus de rénovation du parti "aille jusqu'au bout". François Hollande a réitéré sa volonté de ne pas être candidat à sa propre succession mais a refusé d'avancer la date éventuelle d'un congrès.

Manuel Valls

Manuel Valls (Sipa)

Le député PS de l'Essonne Manuel Valls estime dans un entretien au Point de jeudi 24 mai que François Hollande "doit céder sa place après les législatives" pour que le processus de rénovation du PS "aille jusqu'au bout".
"Il faut rentrer dans un processus de refondation" et "éviter la préparation d'un congrès traditionnel qui aboutit aux synthèses", déclare-t-il.
"C'est la raison pour laquelle François Hollande ne peut pas être le porteur de cette rénovation. Il doit céder sa place après les législatives pour que ce processus aille jusqu'au bout", ajoute-t-il.
Pour lui, le vote à la présidentielle "s'est beaucoup structuré autour de valeurs fortes : autorité, mérite, travail", et ce "mouvement correspond davantage à la progression de l'indidualisme de notre société, à des peurs liées aux conséquences de la mondialisation qu'à la régression des valeurs de justice sociale".
 
Pour l'émergence d'une nouvelle génération
Le PS a "tardé" à "assimiler" ces tendances auxquelles "il faut apporter des réponses de gauche", a insisté Manuel Valls.
Selon le député de l'Essonne, Ségolène Royal "a eu de vraies intuitions en prenant la mesure de la crise politique, en parlant d'ordre juste, en rappelant que la Nation a été inventée par la gauche", mais "ces sujets n'étaient pas mis en cohérence, dans une ambition collective".
"Définissons notre réformisme" suggère-t-il, appelant à l'apparition à la tête du PS "d'une nouvelle génération pour épouser le cycle politique", en faisant appel "aux élus locaux, aux jeunes représentatifs de la diversité, mais aussi à des citoyens issus du monde de l'entreprise ou de la culture".
Hollande ne veut pas en dire plus
De son côté, le premier secrétaire du PS François Hollande a réitéré mercredi sa volonté de ne pas être candidat à sa propre succession à la tête du parti socialiste après les élections législatives.
"Je ne serai pas candidat à ma propre succession", a déclaré François Hollande. "Il faudra à un moment qui est proche passer à une autre phase de direction du parti socialiste", a-t-il ajouté, après avoir rappelé qu'il était à la tête du Parti socialiste depuis 1997.
"Nous aurons, au lendemain des élections législatives, un grand débat", a-t-il précisé dans l'émission "Questions d'info" sur LCP/Le Monde/France-Info. Il s'est toutefois refusé à répondre à toute question sur la date éventuelle d'un congrès, indiquant ne pas "être dans l'après-législatives".
"Aujourd'hui, l'enjeu est tellement grand, ce n'est pas 2012, (...) c'est de savoir ce que les Français vont pouvoir là pendant les cinq ans qui viennent avoir comme pouvoir et contre pouvoir", a-t-il ajouté.
"Et je ne me distrairai pas de ce seul objectif", a-t-il affirmé.

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22 mai 2007 2 22 /05 /mai /2007 10:26

Claude Bartolone : Ségolène Royal "n'a pas voulu associer tous les talents"

NOUVELOBS.COM | 22.05.2007 | 11:22

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La candidate avait "fait le choix" de "laisser de côté" les ténors socialistes, déclare le député fabiusien, tandis que 31% des Français jugent que la défaite de la candidate est due au manque de soutien au sein du PS.
Ségolène Royal de retour au Conseil régional de Poitou-Charentes, le 21 mai à Poitiers

Ségolène Royal de retour au Conseil régional de Poitou-Charentes, le 21 mai à Poitiers - (c) AFP

Ségolène Royal a-t-elle manqué de soutien à l'intérieur du Parti socialiste durant la campagne présidentielle? Ce n'est pas l'avis de Claude Bartolone, député PS de Seine-Saint-Denis proche de Laurent Fabius. C'est Ségolène Royal qui "n'a pas voulu associer tous les talents" du PS, a-t-il fait valoir mardi 22 mai, sur Canal+.
Selon un sondage LH2 publié dans Libération, une majorité de Français (31%) juge que la défaite de Ségolène Royal à la présidentielle est due "principalement" au fait que le PS ne l'a pas assez soutenue pendant la campagne. Ils sont 66% à le penser parmi les sympathisants de gauche.

"Elle en a fait le choix"
Claude Bartolone a au contraire souligné que jamais les socialistes n'ont fait campagne "d'une manière aussi acharnée". "Il n'y a jamais eu autant de réunions, autant de matériel de distribué, de participation", a-t-il ajouté.
Il faut "rendre à César ce qui est à César et à Ségolène ce qui est à Ségolène", a continué Claude Bartolone. Elle est "la seule qui n'a pas voulu associer à la campagne électorale tous les talents du Parti socialiste". "Elle en a fait le choix (...) C'est Ségolène qui a préféré les laisser de côté", a-t-il dit.
Le député estime pour sa part que l'une des raisons de la défaite est que le PS "n'a pas assez centré la campagne sur la question sociale".

Raisons multiples
Selon LH2, les Français estiment que la défaite de Ségolène Royal à la présidentielle est due d'abord au fait que le Parti socialiste ne l'a pas assez soutenue pendant la campagne (31%).
Parmi les autres explications à cette défaite, les personnes interrogées citent également "le travail de Nicolas Sarkozy" et "le manque de renouvellement des idées de gauche" (14% chacune), ainsi que "les insuffisances du projet du PS" (13%).
En outre, 15% des Français attribuent cette défaite à la personnalité de la candidate et 9% à son programme. "Ségolène Royal est largement exonérée de l'échec de la présidentielle", analyse François Miquet-Marty, directeur des études politiques à LH2.

Celle qui représente le mieux la gauche

Par ailleurs, Ségolène Royal est la personnalité socialiste qui représente le mieux les valeurs de la gauche (41%) aux yeux des sympathisants de gauche, loin devant Dominique Strauss-Kahn (28%), selon ce sondage.
Sont ensuite cités Laurent Fabius, François Hollande et Arnaud Montebourg (7% chacun). 3% nomment une autre personnalité.

- Sondage réalisé du 11 au 19 mai par téléphone auprès d'un échantillon de 2.019 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas). Notice détaillée consultable à la commission des sondages.
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21 mai 2007 1 21 /05 /mai /2007 08:30
najatbelkacem.jpgJe réagis à la nouvelle intervention de la jeune candidate socialiste aux législatives Najat Vallaud-Belkacem (29 ans, 4e circonscription du Rhône) dans l'émission chez F.O.G., co-invitée hier samedi 19 mai sur France 5 avec Charles Pasqua. Je n'ai pas la prétention de faire une citation parfaitement exacte, mais en substance voilà ce qu'a dit cette chamante candidate : "le parti socialiste n'a rien foutu depuis quatre ans et demi, comment voulez-vous que Ségolène Royal ait pu réussir la rénovation du PS en six mois de campagne ?"
Cet argumentaire, désormais récurrent que l'on entend à la fois dans la bouche des proches de Ségolène Royal et dans celle de DSK, appelle plusieurs commentaires :
s__gol__ne__lar__union.jpg1- On ne demandait pas à Ségolène Royal de rénover le PS en six mois, parti dont d'ailleurs elle n'a cessé de déclarer qu'elle souhaitait s'en affranchir, appelant puis jetant les affreux "éléphants" au gré des circonstances, mais de remporter l'élection présidentielle. Ce qui était déjà un beau défi qui se suffisait à lui-même et rien ne démontre dans les sondages que ce soit le Parti socialiste qui l'ait gênée dans sa campagne, les électeurs qui se sont rangés derrière elle étant motivés au premier comme au second tour par l'idée de ne pas éliminer la gauche puis d'éviter Sarkozy. Encore une fois, l'entourage de la candidate cherche à reporter toutes les responsabilités sur cette campagne qu'elle a menée vers ceux qui en était exclu ; Ségolène étant infaillible, comment aurait-elle pu faire une erreur ? Si elle a perdu c'est donc de la faute des autres.
LionelJospin.jpg2- Rappelons au passage que Lionel Jospin - avec il est vrai un taux de participation moindre (mais qui donc favorisait le Front National) -, avait en 1995, après 14 années de présidence mitterrandienne si décriée, réussi à arriver en tête avec 23,5% puis à réaliser 47,3% des suffrages au second tour, plaçant la gauche dans une perspective de travail, de rassemblement et de reconquête. Aujourd'hui, après 12 années de présidence chiraquienne, après 5 années d'actions réactionnaires, dans un contexte où le candidat de l'UMP appartenait à une équipe sortante impopulaire désavouée à mainte reprise par les Français, la candidate socialiste (elle n'en est pas la seule responsable...) arrive 2ème aux deux tours de scrutins, portée essentiellement par la logique défensive des électeurs de gauche, notamment communistes, écologistes et altermondialistes, une partie de l'électorat social-démocrate ayant choisi le vote Bayrou, décontenancé qu'il était par les interventions tout azimut de la candidate socialiste. Avec 46,94% alors qu'elle aurait dû être l'alternative naturelle, Ségolène Royal peut contempler aujourd'hui une gauche qui n'a pas compris le 21-Avril, dont elle a dénigré le peu de travail sur soi accompli, et dont les différentes composantes sont réthives au rassemblement du fait de certaines de ces prises de positions et de ces thèmes de campagne... Belle perspectives en effet !
h_9_ill_749336_sorbonne-5.jpg3- Enfin puisque le Parti socialiste, selon Madame Vallaud-Belkacem, n'aurait rien fait pendant cinq ans, depuis le 21 avril 2002, j'aimerais lui poser la question tout comme je la pose aux trois candidats à l'investiture présidentielle du 16 novembre 2006. Quels ont été les choix de Dominique Strauss-Khan, Laurent Fabius et Ségolène Royal durant ces cinq années, désormais décriées ? Lors du congrès de Dijon, ils ont tous été dans la motion A menée par François Hollande qui s'est échinée à enterrer consciencieusement toutes perspectives de rénovation et de réflexion sur le fond car elles auraient signifié la rupture entre les tenants du pacte - Mme Royal s'était distinguée à l'époque par un silence absolu, DSK et Fabius par des faux-semblants... Mme Belkacem est sans doute trop jeune pour rendre des comptes sur le sujet. Qu'a fait à l'époque le principal ouvrier de la candidature de Ségolène Royal, Monsieur Julien Dray ? il s'est employé à saborder la seule motion rénovatrice, NPS, pour aller renforcer la coalition des mous et des faux-semblants, menées par François Hollande ;
4- Qu'ont fait DSK et Ségolène Royal lors du congrès du Mans qui suivit de manière anticipée le référendum interne sur le projet de TCE ? ils ont à nouveau suivi la motion 1 de François Hollande qui souhaitait repasser les plats de Dijon avec les mêmes faux-semblants et le même enterrement des débats. Julien Dray était encore à la manoeuvre, Ségolène Royal toujours muette, et DSK poussait le vice jusqu'à refuser de déposer sa propre contribution générale (à défaut de motion) mais conseillait la lecture de la contribution générale sociale-libérale de Laurent Baumel, dont on ne trouvera plus rien ensuite dans la motion 1. Belle manière de défendre des convictions et d'engager sa "rénovation sociale-démocrate". Et après avoir porté la rupture au référendum sur le TCE et avec la motion 2 au congrès du Mans, Laurent Fabius et ses amis se sont empressés de faire la synthèse sans aucune condition, pensant par la même qu'ils asseyaient la candidature de leur champion, et contraignant par là-même NPS à une synthèse à quelques conditions et aux déchirements que l'on connaît, malgré une véritable cohérence entre refondation idéologique et rénovation politique dans la motion 5. Où était Mme Belkacem au congrès du Mans ? Pour quelle motion s'est-elle battue ? défendait-elle à l'époque la nécessaire rénovation du Parti socialiste condition de la victoire ?
5- Où étaient les éléphants et les gazelles du Parti socialiste lors des Etats-Généraux du projet socialiste au premier semestre 2006, quand il s'agissait d'établir le programme des socialistes pour les 6 ans à venir en confrontant nos réflexions avec la "société civile", associations, syndicats, mutuelles, etc. ? Où étaient notamment Mme Royal, chantre de la démocratie participative, à cette occasion ? invisible, comme les autres, alors qu'Henri Emmanuelli s'échinait à créer des espaces de rencontres et de débat avec les acteurs sociaux. Elle n'est réapparue, comme Vénus sortant de l'onde, que lorsqu'il s'est agi de promouvoir son image et sa candidature, avec les forums participatifs de Désirs d'avenir, association créée de toute pièce pour contourner le Parti socialiste et justifier de ne pas avoir travaillé sur le programme socialiste. Quel a été l'apport de Ségolène Royal lors du BN qui devait adopter le texte qui serait soumis au vote des militants en juin 2006 ? l'encadrement y compris militaire des primo-délinquants ; elle s'est empressée de sortir du BN - qui n'avait pas fini ses travaux - pour expliquer à la presse qu'elle avait imposé les alternatives à la prison pour les jeunes - ce qui est faux puisque cela a toujours fait partie des programmes socialistes - bein qu'elle se soit faite recaler sur son seul amendement. Comprenez aujourd'hui que je sois fumasse !

fred-1.jpgOn ne rénove pas le Parti socialiste dans une campagne d'investiture (contrairement à ce que veut nous faire croire DSK), on ne le rénove pas en quelques mois en choisissant une personne, on ne le rénove pas avec violence et dans l'urgence d'une campagne électorale présidentielle ou législative ! N'en déplaise à certains, le PS a encore quelques traditions qui lui font honneur : le débat politique, le choix de la ligne programmatique, se fait collectivement et précède le choix des candidats ! Je serai de ceux qui refuseront toute transformation caporaliste des partis de gauche ! et je continuerai à me battre pour une véritable rénovation socialiste contre tous ceux qui ont tout fait pour l'empêcher jusqu'ici ou qui ont contribué à l'empêcher par leur silence ou leur lâcheté, pour aujourd'hui l'enfourcher comme un nouveau plan com'.

Frédéric FARAVEL
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20 mai 2007 7 20 /05 /mai /2007 10:26

Hollande : après les législatives, "tous les débats" ouverts au PS
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... y compris à propos du leadership du Parti socialiste, affirme son Premier secrétaire au JDD. Le gouvernement d'ouverture "n'est que débauchage individuel", ajoute-t-il.

 
 

Le premier secrétaire du PS François Hollande (AFP)

Le premier secrétaire du PS François Hollande (AFP)

François Hollande, Premier secrétaire du Parti socialiste, déclare que "le PS ouvrira tous les débats" après les élections législatives, y compris à propos du leadership, dans un entretien paru dans le Journal du Dimanche.
Interrogé sur sa priorité au lendemain des élections, François Hollande répond : "le PS ouvrira tous les débats, sur toutes les questions, celle de notre ligne politique, des formes de notre action, des structures permettant le rassemblement et bien sûr celle du leadership".
"Son calendrier sera maîtrisé et décidé de façon collective", ajoute-t-il. "Rien ne sera occulté, rien ne sera différé. Il s'agit de nous mettre en ordre pour les années qui viennent. Je m'en porte aujourd'hui garant".

 
 
"Juin 2007" d'abord
Depuis la victoire de Nicolas Sarkozy face à Ségolène Royal le 6 mai, plusieurs personnalités du Parti socialiste ont blâmé François Hollande.

Le député du Val-d'Oise Dominique Strauss-Kahn l'a qualifié de "principal responsable" de la défaite présidentielle. Manuel Valls, député-maire PS d'Evry (Essonne), a affirmé que le Premier secrétaire devrait "céder la place à un moment ou l'autre".
François Hollande réaffirme dans le JDD : "la préoccupation immédiate de tous les socialistes aujourd'hui, c'est juin 2007". Selon lui, "le cycle électoral ouvert par la présidentielle n'est pas clos".

 
 
"Diviser"
 
Le n°1 du PS estime par ailleurs qu'en formant un gouvernement d'"ouverture", il ne s'agit pas pour Nicolas Sarkozy "d'unir, mais de diviser".
 

"Et ce en donnant une image de la politique qui n'est pas la nôtre. Pour Nicolas Sarkozy, elle n'est que ruse, artifice et compromission quand, pour nous, elle est fondée sur la cohérence des choix et le respect des convictions", affirme François Hollande.

 

"Comment appeler 'ouverture' ce qui n'est que débauchage individuel ?", commente le patron du PS. "Toute l'opération engagée par le président de la République doit être regardée à l'aune de ce seul objectif : obtenir une majorité aussi large que possible (aux législatives) à sa seule dévotion et avoir les mains libres pour mener à sa guise sa politique de rupture".

 

Concernant le nouveau ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, François Hollande considère qu'il "est désormais lié à une équipe au sein de laquelle c'est le ministère de l'Identité nationale et de l'Immigration qui délivrera les visas et sera responsable de la politique de 'codéveloppement'".

 

"C'est le chef de l'État qui définira seul la politique étrangère de la France", assure le Premier secrétaire du PS, avant d'ajouter : "Ai-je besoin d'évoquer, comme récompense au transfuge, un 'secrétariat d'Etat à rien du tout' ou la prime donnée à la captation d'amitié ou d'héritage ! Cette méthode n'honore pas son auteur". (avec AP)

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19 mai 2007 6 19 /05 /mai /2007 09:28
ELECTIONS LEGISLATIVES 2007 - 5ème Circonscription

MARDI 22 MAI 2007 à 20 H
ESPACE ARAGON
Rue Francis de Pressensé
BEZONS
A proximité du Stade Auguste Delaune

Avec

hollande.jpgFrançois HOLLANDE
Premier secrétaire du Parti socialiste
Benoît HAMONBenoît Hamon
Député européen
Razzye.jpgRazzye HAMMADI
Président du MJS


Contacts : www.faouzilamdaoui.net

01 30 76 41 10 - 08 77 76 16 56

GRAND MEETING DE SOUTIEN A
Faouzi LAMDAOUIFaouziLamdaoui.jpg
Candidat

Pierre BORDAS
Maire-adjoint de Bezons
Candidat suppléant 
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